Les forces de police d'Angleterre et du Pays de Galles envisagent d'étendre la qualification juridique de "crime de haine" aux actes misogynes. Une expérimentation dans la ville de Nottingham a permis aux officiers d'être mieux formés à ces problématiques.
Les agressions sexistes pourraient-elles constituer une circonstance aggravante, au même titre que les actes racistes ou homophobes? C'est en tout cas ce qu'envisagent les forces de police en Angleterre et au Pays de Galle après une vaste expérimentation à Nottingham, première commune au Royaume-Uni où les autorités ont décidé d'étendre aux actes misogynes, notamment dans l'espace public, le qualificatif de "crime de haine", rapporte The Guardian. Cela inclue le harcèlement de rue, insultes, gestes obscènes, et les agressions sexuelles.